La journée internationale de l’Afrique 2019 : pays d’Afrique et de l’Océan Indien
L’association Espace Ajoupa et l’association des étudiants comoriens de La Réunion, avec la vingtaine de participants ont non seulement marqué le coup, le samedi 25 mai 2019, mais il a également s’agit:
1°de donner du sens à l’africanité comme un partage à travers les pays présents : Sénégal, Côte d’Ivoire, Madagascar,Gabon, Comores et Réunion, qu’il s’agisse de la culture des pays et de l’histoire longue des civilisations.
2° d’affirmer que l’Afrique est une relation : que ce soit au regard de la situation géopolitique et géostratégique, de l’histoire et de l’espoir panafricains.
3° de la volonté de poursuivre le travail initié en séminaire ce jour-là par d’autres rencontres et des solidarités concrètes dépassant ce cadre.
Bulletin fondation Heva 2019
Oté in Fanm, sa in moun ! Dopi lo 17 novembre 2018, mi lé si blokaz, la Femme lè présen, an frans osi lé an avan. Bwado, sé in lékip in 10zèn fanm t tiyn baraz kan ma passé. In kou kan bann crs la sarz bann baraz, o Port nou la renfors les "défenses", bann fanm t lèv lo ros, bloc béton, féray , navé pwin diférens de sexe, et de zot meme zot té anvoy. La Fanm kréol na lo KèR. T.D
Fanm Latèr : Sous le haut marrainage de Marianne, Héva ( esclaves marronnes de La Réunion), Anna de Bengale, Anjalay (figures émancipatrices de Maurice) …et de nombreuses anonymes, partout dans le monde, qui ont ouvert la voie. Il faut continuer à résister. Vivienne, Graziella, Alexandrine, Vanina, Carole ont été tuées en 2018, des enfants assasinés récemment par leur père suite à une rupture. Libération des femmes, libération de l’exploitation capitaliste- et de la Nature. Fin de la dépendance, dépendance vis à vis du patriarcat, dépendance vis à vis des aides de l’Etat pour la survie de la famille. Par ailleurs, il faut continuer à se battre pour l’implication des femmes dans la construction d’une Réunion, souveraine sur le plan alimentaire. A travers leur combat pour leur survie, les femmes sont les gardiennes de la Terre.
Répression des manifestants Gilets Jaunes : Le 23 novembre 2018: Prison ferme pour 29 personnes. Le 26 novembre 2018 : 154 interpellations. Au 30 novembre, on parle de 200 interpellations. Rafle sur tout le monde : gramoun y compris, violences à St André et la Possession en particulier. Dans l’Hexagone, des convergences entre le mouvement contre les violences policières, les femmes, le mouvement social… font jour alors que la répression ( 2000 peines prononcées dont 40% de prison ferme) et les atteintes au droit de manifester se multiplient.
Océan Indien. Ecologie et internationalisme, Maurice : anon fé rann azot la tèr la ! Du sommet de la République des Marrons, c’est notre Océan commun et la promesse de la liberté des peuples que les esclaves aperçevaient, mais aujourd’hui, au Morne, à Maurice, dans l’Océan Indien, la population indigène du Village est menacée dans son mode d’existence : vie entre modernité et tradition, pêche, agriculture de subsistance, artisanat… Leur résistance culturelle et leur créativité est un fil mémoriel pour guérir des séquelles du passé. C’est cela même le colonialisme, une opération sur le territoire qui consiste à se l’approprier et à destructurer les communautés locales, les rendre superflues. Quelle indépendance lorsqu’un site est classé patrimoine de l’Unesco et que sa population est traquée ? Avec toutes les bonnes intentions du monde, ni Agathe Desvaux revendiquant 43 arpents de terre, ni les entreprises capitalistes à Maurice, n’ont a dicté la gouvernance du village du Morne, titre de propriété ou pas, cautions intellectuelles et artistiques ou pas. Il faut remettre en cause cette Modernité capitaliste qui traite les plus pauvres, les descendants d’esclaves, comme du superflu sans droits et la Nature comme un instrument. De même, des membres de la Commission Justice et Vérité ont entamé une grève de la faim à Port-Louis, pour réclamer la restitution de leurs terres spoliées (grève arrêtée le 12 avril par Clency Harmey). Par ailleurs, David Sauvage militant écologiste investi pour la sauvegarde des plages mauriciennes et des zones humides est poursuivi en justice à Maurice. Le combat mené par les citoyens et Rézistans ek Alternativ pour le bien commun est juste .
Algérie, Soudan : l’heure des deuxièmes indépendances a sonné ! De même qu’en Algérie le peuple a décidé de chasser le régime en place, au Soudan, après avoir renversé deux dictatures militaires, lutté depuis le coup d’état du 30 juin 1989 contre ce régime, avec des mouvements de jeunes et des manifestations dans plusieurs villes depuis janvier/février 2011, le peuple s’est aussi soulevé.
Fanm Latèr : Sous le haut marrainage de Marianne, Héva ( esclaves marronnes de La Réunion), Anna de Bengale, Anjalay (figures émancipatrices de Maurice) …et de nombreuses anonymes, partout dans le monde, qui ont ouvert la voie. Il faut continuer à résister. Vivienne, Graziella, Alexandrine, Vanina, Carole ont été tuées en 2018, des enfants assasinés récemment par leur père suite à une rupture. Libération des femmes, libération de l’exploitation capitaliste- et de la Nature. Fin de la dépendance, dépendance vis à vis du patriarcat, dépendance vis à vis des aides de l’Etat pour la survie de la famille. Par ailleurs, il faut continuer à se battre pour l’implication des femmes dans la construction d’une Réunion, souveraine sur le plan alimentaire. A travers leur combat pour leur survie, les femmes sont les gardiennes de la Terre.
Répression des manifestants Gilets Jaunes : Le 23 novembre 2018: Prison ferme pour 29 personnes. Le 26 novembre 2018 : 154 interpellations. Au 30 novembre, on parle de 200 interpellations. Rafle sur tout le monde : gramoun y compris, violences à St André et la Possession en particulier. Dans l’Hexagone, des convergences entre le mouvement contre les violences policières, les femmes, le mouvement social… font jour alors que la répression ( 2000 peines prononcées dont 40% de prison ferme) et les atteintes au droit de manifester se multiplient.
Océan Indien. Ecologie et internationalisme, Maurice : anon fé rann azot la tèr la ! Du sommet de la République des Marrons, c’est notre Océan commun et la promesse de la liberté des peuples que les esclaves aperçevaient, mais aujourd’hui, au Morne, à Maurice, dans l’Océan Indien, la population indigène du Village est menacée dans son mode d’existence : vie entre modernité et tradition, pêche, agriculture de subsistance, artisanat… Leur résistance culturelle et leur créativité est un fil mémoriel pour guérir des séquelles du passé. C’est cela même le colonialisme, une opération sur le territoire qui consiste à se l’approprier et à destructurer les communautés locales, les rendre superflues. Quelle indépendance lorsqu’un site est classé patrimoine de l’Unesco et que sa population est traquée ? Avec toutes les bonnes intentions du monde, ni Agathe Desvaux revendiquant 43 arpents de terre, ni les entreprises capitalistes à Maurice, n’ont a dicté la gouvernance du village du Morne, titre de propriété ou pas, cautions intellectuelles et artistiques ou pas. Il faut remettre en cause cette Modernité capitaliste qui traite les plus pauvres, les descendants d’esclaves, comme du superflu sans droits et la Nature comme un instrument. De même, des membres de la Commission Justice et Vérité ont entamé une grève de la faim à Port-Louis, pour réclamer la restitution de leurs terres spoliées (grève arrêtée le 12 avril par Clency Harmey). Par ailleurs, David Sauvage militant écologiste investi pour la sauvegarde des plages mauriciennes et des zones humides est poursuivi en justice à Maurice. Le combat mené par les citoyens et Rézistans ek Alternativ pour le bien commun est juste .
Algérie, Soudan : l’heure des deuxièmes indépendances a sonné ! De même qu’en Algérie le peuple a décidé de chasser le régime en place, au Soudan, après avoir renversé deux dictatures militaires, lutté depuis le coup d’état du 30 juin 1989 contre ce régime, avec des mouvements de jeunes et des manifestations dans plusieurs villes depuis janvier/février 2011, le peuple s’est aussi soulevé.
Déclaration de solidarité envers le peuple brésilien.
Nous, citoyens de l'Océan Indien, participants à la Conférence à l’île Maurice, représentants d'Afrique et des autres pays, voulons exprimer notre solidarité avec les citoyens brésiliens en ces temps difficiles d’expansion du fascisme. Le fascisme au Brésil a déjà tué des personnes.
Nos chaleureuses pensées vont aux camarade de MST, ENFF et à tous les brésiliens..
Le lien est ci-dessous.
We the people of the Indian Ocean, participants of this conference here in Mauritius, representatives from Africa & other countries would like to express our solidarity to the people of Brazil in this difficult time of expansion of fascism. Fascism in Brazil has already resulted in people being killed.
Warm greetings to our comrades from the MST, ENFF and to the Brazilian People..
You'll find the link below.
https://www.youtube.com/watch?v=egeClaUg2zE
Nous, citoyens de l'Océan Indien, participants à la Conférence à l’île Maurice, représentants d'Afrique et des autres pays, voulons exprimer notre solidarité avec les citoyens brésiliens en ces temps difficiles d’expansion du fascisme. Le fascisme au Brésil a déjà tué des personnes.
Nos chaleureuses pensées vont aux camarade de MST, ENFF et à tous les brésiliens..
Le lien est ci-dessous.
We the people of the Indian Ocean, participants of this conference here in Mauritius, representatives from Africa & other countries would like to express our solidarity to the people of Brazil in this difficult time of expansion of fascism. Fascism in Brazil has already resulted in people being killed.
Warm greetings to our comrades from the MST, ENFF and to the Brazilian People..
You'll find the link below.
https://www.youtube.com/watch?v=egeClaUg2zE
COALITion dans la zone ocean indien
Un seul mot d'ordre: STOP LA GUERRE
Vous trouverez en dessous de la vidéo la résolution 2832 de l'ONU concernant la démilitarisation de l'Océan Indien en décembre 1971
Vous trouverez en dessous de la vidéo la résolution 2832 de l'ONU concernant la démilitarisation de l'Océan Indien en décembre 1971
A MAurice, l economie et la politique au service du "DÉVELOPPEMENT de l'autruche"
DEPUIS 50 ANS : L’Économie et la Politique au service du « développement de l’autruche »
L’élite fortunée en profite et on nous mène tous au chaos
ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 23 SEPTEMBER, 2017 - 06:00 | PAR DAVID SAUVAGE
Les catastrophes relatives aux événements climatiques extrêmes nous font prendre conscience de l’ampleur des enjeux du réchauffement climatique:
•Les incendies de forêts sont de plus en plus dévastateurs
◦Europe (Groenland, France, Corse, Grèce, Espagne, Portugal)
◦Amérique du Nord (États-Unis, Canada)
•Les moussons plus virulentes
◦En Asie du Sud Est (Inde, Népal, Bangladesh)
•Les ouragans plus violents
◦L’ouragan Harvey a dévasté le Texas
◦L’ouragan Irma aux Antilles, les Caraïbes, la Floride
Des centaines de morts, des millions de personnes évacuées, des centaines de milliards de dollars de dégâts d’infrastructure... Le changement climatique est irréversible, nos enfants connaîtront des conditions climatiques moins favorables que celles que nous connaissons. Alors que l’animal ne peut avoir peur de ce qu’il ne connaît pas, comment agir dans le bon sens ?
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, c’est-à-dire la période pendant laquelle l’homme a tellement affecté la terre, qu’il en modifie l’équilibre et le fonctionnement. Ce crime est dû au fait que 1% de la population mondiale, soit les plus riches, possèdent plus que les 99% restant [1]. Ces élites ont mis en place une absurdité systémique. Ils ont glorifié un avarisme humain qui prône l’accumulation des richesses au détriment de la nature et des peuples.
Le lien entre le climat et l’organisation politique de notre société ne s’arrête pas là, la défiscalisation des investissements en est la double peine. D’une part, elle fait monter les prix de l’immobilier, précarise les populations locales, et d’autre part, elle ne permet pas à l’Etat d’allouer les moyens nécessaires pour le développement d’infrastructures collectives. Alors quand s’abattront le cyclone et les pluies torrentielles, l’impact ne sera pas le même sur la population et dépendra de qui possède ou non le capital. Ce constat est flagrant à St-Martin, où d’un coté des villas de luxe sont détruites, et de l’autre des bidonvilles sont ravagés.
Il est inacceptable que les politiques au pouvoir et les élites économiques soient complètement absentes des questions climatiques. Pour la première fois, la 23e conférence sur le climat de l’ONU sera organisée par un État insulaire, à savoir les îles Fidji. Alors que cette conférence se tient dans un peu plus d’un mois, aucun débat national n’a eu lieu dans la République de Maurice, qui pourtant a été citée par le World Risk Report 2014 comme le 14e pays le plus affecté par le changement climatique [2]. Combien de questions de l’opposition parlementaire ont été consacrées à l’adaptation aux changements climatiques ? A titre d’exemple, la bonne utilisation du fonds de centaines de millions de roupies pour protéger les villages Deux Frères et Quatre Sœurs dans l’est du pays. La richesse a été produite au détriment de la nature et des peuples, d’où le drame climatique. Et même si ces élites arrêtaient de nous marcher sur la tête, cela ne pourrait pas changer la donne, car c’est un système d’organisation de la vie en commun qu’il faut changer.
Pour Rezistans ek Alternativ, la question du climat est au centre de notre projet de société. Il est primordial de faire face aux défis qui nous attendent, ne serait-ce que par respect pour les générations à venir.
i) Changer notre rapport à la production :
- Au lieu de s’acharner sur des projets autour du pétrole et du charbon : engager notre transition énergétique ; les technologies des énergies renouvelables, l’urbanisme intégré, dont les transports alternatifs, l’économie circulaire, dont la transformation des déchets.
- Au lieu de spéculer sur du foncier à outrance et nourrir une bombe financière et sociale : développer notre autosuffisance alimentaire.
- Au lieu de continuer à tirer profit des activités de pillage des ressources naturelles ; océan, littoral, terre : développer les « climate change jobs ».
Nous pouvons devenir leaders de ce nouveau secteur d’activité et partager ce savoir-faire dans la région ; se protéger des événements relatifs au changement climatique, réduire l’empreinte carbone de notre société.
- Au lieu d’avoir pour seul objectif la mise à disposition d’une main-d’œuvre moins chère que celle des pays développés : développer les secteurs créatifs.
- Au lieu d’un moteur d’exploitation, faire du système éducatif, du travail des sources d’émancipations des Mauriciens. Il est inacceptable qu’à compétence égale, les femmes soient moins bien rémunérées que les hommes.
ii) Engager la mondialisation solidaire :
Favoriser une coopération régionale, au lieu d’accueillir dans notre secteur offshore des mercenaires qui exploitent nos voisins, il serait préférable de taxer les importations et activités non productives, non respectueuses des peuples et de la nature, afin de financer notre transition énergétique, de même que mettre fin à l’exploitation de la main-d'œuvre étrangère sur notre sol et faire de la région océan Indien une zone de paix.
Pèy pa
Délit de conscience : nou pèy pa lamand la !
Bernard Grondin passe en correctionnelle pour avoir refusé de siéger aux assises (c.f article zinfos 974)
En tant qu’indépendantiste le militant culturel et politique ne peut selon lui, accepter d’être l’instrument d’une justice coloniale française.
A notre connaissance, il n’a pas refusé de payer ses impôts, il n’a pas commis d’incivilités, ni de crimes odieux dans son pays ni ailleurs.
Certes, c’est un devoir civique que de siéger dans une cours d’assise lorsqu’on est inscrit sur les listes électorales.
Mais Grondin a en fait, désobéi au nom d’un principe politique : celui de sa civilité qui relève d’une citoyenneté réunionnaise, d’un combat pour son autonomie politique de sujet réunionnais et d’une dénonciation de l’injustice et des inégalités réelles dans son pays.
De plus, il a désobéi mais ceci selon lui, en expliquant son geste par un courrier exprimant sa position.
Lui faire payer l’amende, c’est déciviliser Grondin et ceux qui s'engagent à ses côtés.
C’est pourquoi, en tant que réunionnais, en tant que citoyen, en tant que libre-penseur, il faut soutenir sa liberté d’expression devant le tribunal de Champ-Fleuri, ce jeudi.
Déclaration du 25 janvier 2017, Fondation Héva, Ile de La Réunion.
Bernard Grondin passe en correctionnelle pour avoir refusé de siéger aux assises (c.f article zinfos 974)
En tant qu’indépendantiste le militant culturel et politique ne peut selon lui, accepter d’être l’instrument d’une justice coloniale française.
A notre connaissance, il n’a pas refusé de payer ses impôts, il n’a pas commis d’incivilités, ni de crimes odieux dans son pays ni ailleurs.
Certes, c’est un devoir civique que de siéger dans une cours d’assise lorsqu’on est inscrit sur les listes électorales.
Mais Grondin a en fait, désobéi au nom d’un principe politique : celui de sa civilité qui relève d’une citoyenneté réunionnaise, d’un combat pour son autonomie politique de sujet réunionnais et d’une dénonciation de l’injustice et des inégalités réelles dans son pays.
De plus, il a désobéi mais ceci selon lui, en expliquant son geste par un courrier exprimant sa position.
Lui faire payer l’amende, c’est déciviliser Grondin et ceux qui s'engagent à ses côtés.
C’est pourquoi, en tant que réunionnais, en tant que citoyen, en tant que libre-penseur, il faut soutenir sa liberté d’expression devant le tribunal de Champ-Fleuri, ce jeudi.
Déclaration du 25 janvier 2017, Fondation Héva, Ile de La Réunion.
HAÏTI- COMMUNIQUE DE SOUTIEN DU LPLP
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE HAITIEN CONTRE L’OCCUPATION IMPERIALISTE
Nous apprenons avec tristesse l’assassinat du jeune Siméon Davidtchen, 23 ans, militant progressiste du Mouvement de la liberté, d’égalité des Haïtiens, pour la fraternité (MOLEGHAF) abattu le 13 août dernier dans le quartier populaire du Fort National par le policier Jean Maxime, policier, agent de l’Unops, une agence de l’ONU.
Solidaire de la population haïtienne martyre, sous occupation impérialiste, le LPLP se joint à l’ensemble du mouvement international de solidarité pour condamner ce crime barbare et exiger un châtiment exemplaire du criminel et de ses complices. Avec la Coordination et le président du MOLEGHAF, le LPLP exige le retrait des troupes d’occupation des terres de la première République Noire sur le sol de J.J Dessaline.
Le LPLP solidaire de cette mobilisation dénonce dans le même temps les troupes d’occupation étrangères impérialistes dans le monde, en Centrafrique, au Mali, en Lybie, en Irak et en Syrie etc... et dans les DOM faussement décolonisés par l’infâme loi scélérate de la départementalisation de 1946.
Saint André le 24 Novembre 2016
Pour le L.P.L.P
(Lorganizasiyon Popilèr pou Libèr Noute Peyi)
J. Claude BARRET
HAïti- article de Institut culturel Karl Leveque
http://www.icklhaiti.org/article.php3?id_article=180
Les dégâts de Matthew sont naturels et systémiques
Par Marc-Arthur FILS-AIME, Directeur general de l'ICKL
Voici les grands titres
-Le capitalisme et son énorme responsabilité dans le déséquilibre de l'environnement et de ses sous-ensembles écologiques.
-Quel est le rôle de la formation sociale haïtienne dans cette catastrophe ?
-L'État haïtien et les différents gouvernements antipopulaires.
-L'État et le gouvernement haïtiens se sont caractérisés à travers l'histoire par leur indifférence au sort des masses populaires et de l'État-nation.
URGENCE SOCIALE A LA REUNION
Article de FANAL (ZOURNAL INDEPENDANTIS RENIONE)
Elections, piège colonial !
Il s’agit d’arrêter de croire dans les élections françaises et de mener une véritable lutte pour le changement de la société. Toute la nébuleuse de collectifs , organisations ou fronts ne recherchent qu’une visibilité médiatique, les nombreuses promesses faites aux électeurs ne sont pas tenues, les politiciens ne cherchent qu'à servir leurs intérêts électoralistes. Les vieux dinosaures habitués aux élections encouragent les jeunes requins, car ces derniers marchent dans leur pas. (...) ces jeunes participent à écraser les forces vives en s’autoproclamant représentants et portes- parole de la jeunesse réunionnaise. La représentativité est un leurre, les médias coloniaux mettent en avant des personnalités, se présentant comme des sauveurs. En réalité, ces enfonceurs de grandes portes ouvertes des élections françaises sont en cours de formation pour faire une carrière de politicien.
(...)Ces militants d’élections ne sont pas des militants de la transformation sociale. Passer dans les médias n’est pas agir. Marcher dans le sillon colonial ou dans le sillon révolutionnaire est affaire de choix, l’exercice de la solidarité dans une autre forme que celle d’une campagne électorale est un moyen de libération individuelle et collective. (...) Clientélisme, populisme, démagogie les méthodes des grands partis de l’entreprise coloniale sont si ancrées qu’individuellement toute bonne volonté passe à la trappe : marchandisation de voix en bandes organisées dans les quartiers désertés en dehors des campagnes officielles, familles fratricides, financements obscurs, la Réunion entière connaît la chanson (séga z’élection). Grands ou petits partis, une fois élu, ce n’est pas le peuple qui a le pouvoir ! Que peuvent faire les nouveaux candidats dans la machine d’Etat colonial, sinon la faire fonctionner selon SES propres règles de fonctionnement. Le naïf qui croît s’emparer du pouvoir sans se corrompre, financièrement et idéologiquement ne compte pas sur la puissance des forces de répression internes aux pouvoirs publics, inféodés aux intérêts capitalistes et colonialistes. Le populisme, versant constitutif de l’entreprise coloniale permet aux élus d’utiliser toute contestation.(...)La sortie justifiée journalistiquement , de « jeunes providentiels » et de soutiens politicens dans des endroits stratégiques (...) est une manœuvre pratiquée de longue date. (...) Ce sont les garants des politiques de gestion menées par le colonialisme français actuel : des valets prêts à opérer ! L’exploitation de la misère des masses réunionnaises au profit des politiciens de tout bord leur permet d'accumuler des voix et, une fois en place, bénéficient d'avantages légaux et illégaux. La corruption constitutive de l’appareil colonial d’état à la Réunion, fonctionne à travers les institutions que sont les collectivités de désappropriation du territoire : commune, région, conseil général… Sur le plan économique, créer des emplois à la Réunion, dans un contexte de transferts publics massif et de non-industrialisation est un gag joué et rejoué par la mise en scène de multiples entourloupes (...) La démocratie n’est pas les élections, glisser un bulletin au nom d’un candidat dans l’urne ce n’est pas l’émancipation !
Il s’agit d’arrêter de croire dans les élections françaises et de mener une véritable lutte pour le changement de la société. Toute la nébuleuse de collectifs , organisations ou fronts ne recherchent qu’une visibilité médiatique, les nombreuses promesses faites aux électeurs ne sont pas tenues, les politiciens ne cherchent qu'à servir leurs intérêts électoralistes. Les vieux dinosaures habitués aux élections encouragent les jeunes requins, car ces derniers marchent dans leur pas. (...) ces jeunes participent à écraser les forces vives en s’autoproclamant représentants et portes- parole de la jeunesse réunionnaise. La représentativité est un leurre, les médias coloniaux mettent en avant des personnalités, se présentant comme des sauveurs. En réalité, ces enfonceurs de grandes portes ouvertes des élections françaises sont en cours de formation pour faire une carrière de politicien.
(...)Ces militants d’élections ne sont pas des militants de la transformation sociale. Passer dans les médias n’est pas agir. Marcher dans le sillon colonial ou dans le sillon révolutionnaire est affaire de choix, l’exercice de la solidarité dans une autre forme que celle d’une campagne électorale est un moyen de libération individuelle et collective. (...) Clientélisme, populisme, démagogie les méthodes des grands partis de l’entreprise coloniale sont si ancrées qu’individuellement toute bonne volonté passe à la trappe : marchandisation de voix en bandes organisées dans les quartiers désertés en dehors des campagnes officielles, familles fratricides, financements obscurs, la Réunion entière connaît la chanson (séga z’élection). Grands ou petits partis, une fois élu, ce n’est pas le peuple qui a le pouvoir ! Que peuvent faire les nouveaux candidats dans la machine d’Etat colonial, sinon la faire fonctionner selon SES propres règles de fonctionnement. Le naïf qui croît s’emparer du pouvoir sans se corrompre, financièrement et idéologiquement ne compte pas sur la puissance des forces de répression internes aux pouvoirs publics, inféodés aux intérêts capitalistes et colonialistes. Le populisme, versant constitutif de l’entreprise coloniale permet aux élus d’utiliser toute contestation.(...)La sortie justifiée journalistiquement , de « jeunes providentiels » et de soutiens politicens dans des endroits stratégiques (...) est une manœuvre pratiquée de longue date. (...) Ce sont les garants des politiques de gestion menées par le colonialisme français actuel : des valets prêts à opérer ! L’exploitation de la misère des masses réunionnaises au profit des politiciens de tout bord leur permet d'accumuler des voix et, une fois en place, bénéficient d'avantages légaux et illégaux. La corruption constitutive de l’appareil colonial d’état à la Réunion, fonctionne à travers les institutions que sont les collectivités de désappropriation du territoire : commune, région, conseil général… Sur le plan économique, créer des emplois à la Réunion, dans un contexte de transferts publics massif et de non-industrialisation est un gag joué et rejoué par la mise en scène de multiples entourloupes (...) La démocratie n’est pas les élections, glisser un bulletin au nom d’un candidat dans l’urne ce n’est pas l’émancipation !