blog du kolektif degage
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http://kolektifdegage.over-blog.com/2015/10/le-kolektif-degage-et-le-jerf-marchent-pour-la-dignite.html
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Déclaration du JERF et du comité de mobilisation, 25 février 2012
Nous, Jeunes Emigrés Réunionnais en France, sommes une organisation indépendante de tous partis politiques. Nous luttons auprès des réunionnais en France face à la politique du CNARM, mais aussi contre le racisme et l’exploitation.
Les évènements actuels à la Réunion témoignent de la remise en cause des politiques coloniales et de la structure économique de l’île.
Situation sociale à la Réunion :
Emigration : Près de 104 000 réunionnais vivent dans l’hexagone, soit 14% des natifs de la Réunion.
Population : 800 000 habitants qui compte 52% de jeunes.
Chômage : la moitié des jeunes du pays n’ont pas d’emploi
Seuil de pauvreté : 52 % de la population réunionnaise vit en dessous du seuil de pauvreté.
Santé et malaise des Réunionnais : La mortalité est plus importante qu’en France dans toutes les tranches d’âge, le sentiment de malaise est profond.
Racisme et humiliation : Certains lieux de notre île sont des zones de non-droits pour les réunionnais et les réunionnaises, s’ils ont le malheur d’être jeunes et « foncés », et s’ils sont identifiés comme chômeurs, ils n’ont pas accès à certains endroits. Il y a de véritables ghettos de privilégiés qui sont les expatriés français (zorey) alors que les plus pauvres, et les familles de descendants d’esclaves sont des citoyens de seconde zone. Il y a de la place et du travail pour les zorey alors qu’il n’y en pas pour les réunionnais qui, eux, doivent partir.
Après cette présentation nous disons : Non ! Non à la récupération des révoltes à la Réunion !
C’est ainsi que pendant les grèves de vie chère du premier trimestre 2009, à la Réunion, l’élite du PCR et du COSPAR (collectif d’organisations monté contre la vie chère), n’a pas mené à termes ce grand mouvement populaire qui aurait pu accompagner celui des Guadeloupéens. La tête du PCR et du COSPAR ont délibérément brisé ce mouvement. Le 5 mars 2009, des milliers de Réunionnais et de Réunionnaises se sont retrouvés dans les revendications des Guadeloupéens.
Lorsque ces personnes se sont retrouvées ensemble, la tête du PCR (Parti Communiste Réunionnais et ses coquilles telles que l’Alliance des jeunes, l’Alliance contre le chômage…) et du COSPAR la di azot : « fane astèr » c’est-à -dire « dispersez-vous », « sirtou rès pa ansanm », « fé pa dézord dan somin » comme s’il ne s’agissait pas de leur pays, de leur vie, de leur ras-le-bol, de leur rage…
Ratenon de « l’Alliance contre le chômage », en plein mouvement le 5 mars 2009 a déclaré à propose de la grève générale : « « Il ne faut surtout pas le faire » au moment où la grève se durcissait aux Antilles … « Le préfet est d’accord pour négocier ».
Entre 2009 et 2012 leurs négociations n’ont servi à rien, sous prétexte
Les évènements actuels à la Réunion témoignent de la remise en cause des politiques coloniales et de la structure économique de l’île.
Situation sociale à la Réunion :
Emigration : Près de 104 000 réunionnais vivent dans l’hexagone, soit 14% des natifs de la Réunion.
Population : 800 000 habitants qui compte 52% de jeunes.
Chômage : la moitié des jeunes du pays n’ont pas d’emploi
Seuil de pauvreté : 52 % de la population réunionnaise vit en dessous du seuil de pauvreté.
Santé et malaise des Réunionnais : La mortalité est plus importante qu’en France dans toutes les tranches d’âge, le sentiment de malaise est profond.
Racisme et humiliation : Certains lieux de notre île sont des zones de non-droits pour les réunionnais et les réunionnaises, s’ils ont le malheur d’être jeunes et « foncés », et s’ils sont identifiés comme chômeurs, ils n’ont pas accès à certains endroits. Il y a de véritables ghettos de privilégiés qui sont les expatriés français (zorey) alors que les plus pauvres, et les familles de descendants d’esclaves sont des citoyens de seconde zone. Il y a de la place et du travail pour les zorey alors qu’il n’y en pas pour les réunionnais qui, eux, doivent partir.
Après cette présentation nous disons : Non ! Non à la récupération des révoltes à la Réunion !
C’est ainsi que pendant les grèves de vie chère du premier trimestre 2009, à la Réunion, l’élite du PCR et du COSPAR (collectif d’organisations monté contre la vie chère), n’a pas mené à termes ce grand mouvement populaire qui aurait pu accompagner celui des Guadeloupéens. La tête du PCR et du COSPAR ont délibérément brisé ce mouvement. Le 5 mars 2009, des milliers de Réunionnais et de Réunionnaises se sont retrouvés dans les revendications des Guadeloupéens.
Lorsque ces personnes se sont retrouvées ensemble, la tête du PCR (Parti Communiste Réunionnais et ses coquilles telles que l’Alliance des jeunes, l’Alliance contre le chômage…) et du COSPAR la di azot : « fane astèr » c’est-à -dire « dispersez-vous », « sirtou rès pa ansanm », « fé pa dézord dan somin » comme s’il ne s’agissait pas de leur pays, de leur vie, de leur ras-le-bol, de leur rage…
Ratenon de « l’Alliance contre le chômage », en plein mouvement le 5 mars 2009 a déclaré à propose de la grève générale : « « Il ne faut surtout pas le faire » au moment où la grève se durcissait aux Antilles … « Le préfet est d’accord pour négocier ».
Entre 2009 et 2012 leurs négociations n’ont servi à rien, sous prétexte